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Biographie

Lodges

Lodges se sont formés durant l'été 2013 à Paris, sur les cendres de Donkey Punch. Leur univers musical a évolué vers quelque chose de plus sombre et lourd, à la croisée de groupes comme Catharsis, Lewd Acts, Converge, Cursed ou Trap Them. Les membres du groupe ont déjà partagé la scène avec notamment Celeste, Deafheaven, Trash Talk, Ceremony ou encore Deal With ItWalking On Hands And Knees est leur premier disque sous ce nouveau nom, co-produit par Straight&Alert Records, Swarm Of Nails Records et Enjoyment Records. 2 ans après ce premier essai, See God arrive dans les bacs, cette fois chez Closed Doors Records.

See God ( 2015 )

Nouvel essai pour Lodges, qui amorce ici See God comme une nouvelle pierre à l’édifice Hardcore (mais pas que) créé en 2013. Le groupe, formé sur les cendres de Donkey Punch, avait réussi à s’imposer au travers de Walking On Hands and Knees. Qu’on se le dise, See God est de la même veine, loin d’un groupe de Hardcore frontal et redondant, offrant des variations à sa base stylistique.

Des côtés ultra métallisés de « Trainwreck » à la brutalité de « Waiting Room », Lodges enchaîne les coups tel Rocky Balboa. Même si, à première vue, la finesse et la délicatesse ne semblent pas les maîtres mots, See God met du style dans son jeu pour éviter de n’être qu’une succession de droites sans intérêt. Croisements de jambes sur « Will to Live », uppercut avec « Crocodile Tears », les Parisiens ont mis leurs gants pour en découdre : avec quelques airs de Code Orange sur l’avant-dernier titre, on rentre également dans See God via certaines rythmiques un peu plus proches de Turnstile (« Low Expectations ») ou plus particulièrement Ringworm. L’évolution depuis Walking on Hands and Knees est palpable, le son est plus massif et l’urgence de titres comme « Swarm » (notamment sa première minute) se ressent moins sur ce nouvel album.

Ainsi, Lodges nous livre un album qui sera à aborder comme autre chose qu’un simple album de Hardcore. Grand bien leur en fasse, See God a plus d’atouts dans sa manche que Bonnie Rotten de tatouages, et l’effet escompté est bien présent.

A écouter : Crocodile Tears

Walking On Hands And Knees ( 2013 )

Comme des nerfs qui pètent à chaque coup de médiator. Voilà ce que m'ont inspiré les premières secondes de Void / Vice.
Une montée d'adrénaline pure retranscrite à la façon d'Enter The Void. Ca c'est pour le refrain de Downward.
La dernière minute de Void / Vice quant à elle... est probablement trop palpable pour évoquer des images bien précises.
C'est à ce stade qu'on touche au paradoxe et à la force de cet album : riche d'ambiances, et dans le même temps à cœur ouvert, sur le fil du rasoir. Le point culminant de l'album : la dernière minute de Swarm, aux accents Deftonesiens du meilleur effet. Hommage à l'artiste Pop Cat Power, dont les textes se voient glisser sur le plus beau moment de Walking On Hands And Knees.
Si vous n'avez pas encore zyeuté le bandcamp du groupe histoire de vous faire votre propre petit film à l'écoute de l'album, on osera la comparaison suivante en guise de première balise : le chaînon manquant entre Converge et Hell Militia. D'où l'ambivalence entre urgence et profondeur décrite un peu plus tôt dans ces lignes. En d'autres termes et sans citer personne, Lodges nous offre avec Downward les premiers symptômes d'une déglingue, avant la rupture sur Void / Vice. Puis arrive alors Swarm. On se met alors à trouver cet après midi sur la plage bien déprimante, même en plein été sous un magnifique ciel bleu.
« I want to be at the bottom of the river »
Plus qu'un album de Metal, une véritable dose de Garmonbozia.
« Or to be... »
Une déglingue.
« At the bottom of the river ».

Lodges

Style : Hardcore
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Origine : France
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