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Biographie
Matt Cannino: Chant/Basse Récemment signé sur le label indé Deep ELM (Eleven Minutes Away, Sounds Like Violence, Planes Mistaken For Stars), le quartet réside à Long Island (New-York). ...We Are Still Alive ( 2006 )01 an…c’est le temps qu’il aura fallu à nos bikers pour nous pondre No Matter Where We Go.. !, un DVD de leur set Live At the Milestone, rééditer Turn Up The Punk, We'll Be Singing, et partir en tournée au States, en Europe, avec halte au Groezrock et en France (live report parisien). Les gars de Latterman hyperactifs ? Un peu ouais sans compter que durant leurs days-off, ils ont trouvé le temps d’aller poser leur voix sur le Shake Up ! de You Me and the Atom Bomb, et surtout d’écrire cette troisième galette : …We Are Still Alive. Bien vivants et burnés, Phil Matt Pat et Brian affinent leur formule, d’ailleurs pas si éloignée que ça de celle des Digger et de leur Promise of An Uncertain Future. Latterman propose dix brûlots punk rock dans la droite lignée des prédécesseurs à …We Are Still Alive : batterie instable, basse chaloupée, grattes en acier pour des riffs à vif, et autres lyrics urgents sur lesquels s’époumonent Phil et Matt. Extraits : ‘[…]It Goes On and On To the Day[…]’ ("Goodmorning, Here Is Jan"); ‘[...]Wake Me Up and Get Me From this Place[...]’("We Work The Night Shift"); ‘[...]I Never Want to Sing These Songs Alone[...]’("I Decided Not To Do Them"). A l'écrit, c’est tout de suite moins parlant. Bref, cette dernière citation se veut le credo des New-Yorkais. Et bien sûr, les plus pressés d’entre vous se seront déjà rendus en bas de page pour le mettre en pratique. Sing-along quand tu nous tiens. Une chose est sûre, c’est que Latterman mise toujours autant sur ses amitiés, sa scène, son esprit communautaire, que ce soit en plein show, interrompant un concert pour officialiser une demande en mariage, ou en studio en rameutant leurs potes Carly, Evan et Jeff pour s’adonner à un bordel organisé en chœurs ("Will This Be On The Test?"). Des potes qui ne sont d’ailleurs pas venus les mains vides : clarinette, trompette, corne, etc. Le mot de la fin aux quatre garçons : ‘[…]If You Think Punk’s Dead / You haven’t Met Our Friends / They’re Always At It Again And Again[…]’
Télécharger des extraits : "Water Manes at the Block's End"; "Mumbled Words & Ridiculous Faces"; "We Work the Night Shift". No Matter Where We Go..! ( 2005 )Avec deux titres présents sur la compil' The New Crazy, dont la sortie est programmée le même jour que No Matter Where We Go..!, Deep Elm ne lésine pas sur les moyens quant à la promotion de leur nouveau poulain. Cela dit pourquoi s'en priverait-il tant Latterman rattrape le faux pas effectué en début d'année par Eleven Minutes Away. On poursuit dans la joie...et la bonne humeur. Avec ce second opus, Latterman nous délivre un punk rock blindé de valeurs plus fortes les unes que les autres: persévérance, respect, remise en question. C'est là que réside toute l'intelligence de ce disque. Si les paroles tiennent une place prépondérante dans la démarche de Latterman, le successeur à Turn Up The Punk, We'll be Singing est loin d'en pâtir sur la forme. Avec une moyenne avoisinant les 2'30, les morceaux de No Matter Where We Go..! image la force des paroles: péchu, rageur, intelligent. En conclusion, Deep Elm aura visé juste avec cette signature. No Matter Where We Go..! ne peut que laisser l'auditeur impatient quant à la réédition du premier opus: Turn Up The Punk, We'll be Singing. Latterman est un groupe de punk rock à la personnalité forte, à la musicalité entraînante, aux idées on ne peut plus claires…et louables, alors pourquoi s'en priver ? Ecouter: "Fear And Loathing On Long Island " Turn Up The Punk, We'll Be Singing ( 2003 )Retour sur la réédition de la première galette des bikers de Latterman, Turn Up The Punk, We'll Be Singing, repoussée finalement au 28 février prochain. Un choix de Deep ELM qui a permis à No Matter Where We Go..! de faire son trou, et de coller le combo new-yorkais à l'affiche de l'édition 2006 du Groezrock. Ce Turn Up The Punk, We'll Be Singing, c'est un peu un début de réponse à une question que pas mal de monde se posait en août 2005: 'Que vient foutre un tel groupe sur un label indé/emo?'. Réponse : défoncer des clivages à coups de riffs détonnants, de mélodies percutantes, pour un punk rock aiguisé avec une pop nerveuse. Et lorsque l'on sait que le label de Caroline du Nord se contente juste de : 'signer des groupes qui les font triper à 200%"; on comprend d'autant plus la signature de ce quatuor, et l'écclectisme musical dont Deep ELM fait preuve depuis 10 ans déjà, avec les arrivées de Free Diamonds, Slowride, ou Small Arms Dealer pour ne citer qu'eux. Ici, Latterman vient pour en découdre, mais balance 10 pistes d'une trempe largement inférieures à leurs sœurettes. Moins accrocheuses, et d’une qualité de production moindre celà va sans dire. A l'écoute de "He's A Good Sposato", "There's Never a Reason Not To Party", ou "King Tough is My New Idol", on laissera tout de même volontiers ces désagréments de côté; ces deux dernières pistes, et d'autres, figurant parmi les plus rapides de leur discographie, et flirtant avec un punk rock mélo' que l’on retrouverait volontiers sur une troisième galette. Bien sûr, on a toujours droit à ces sing-along qui font l'identité du groupe, des clappements de mains, des gueuleries bordéliques comme sur la fin de "For Someone So Easy going, You Sure Wear Pants A Lot", le tout pour un rendu purement live, bref on s'y croirait. Un album certes plus rapide, plus couillu, mais bien moins captivant, qui permet néanmoins de comprendre l'ascension d'un groupe à la forte personnalité, et ce vers un succès loin d'être démérité. Latterman, tout au long de ces 35 minutes, continue de défendre son idée de la scène, ses principes, ses valeurs communautaires, et avec un acharnement peu commun. Ecouter des titres sur MyWire. |