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Biographie
Formé en 1999 au Massachusetts, Killswitch Engage est issu d'une recomposition de différents autres groupes dont Overcast (Mike D'Antonio, bassiste), Aftershock (Adam Dutkiewicz et Joel Stroetzel, batteur et guitariste) et Nothing Stays Gold (Jesse Leach, chanteur). Une fois que le batteur Tom Gomes les aura rejoint, le quintet est fin prêt à entamer sa carrière musicale en nous offrant en 2000 leur premier album éponyme. Ils se font ensuite connaître notamment en assurant la première partie de la tournée de In Flames, ce qui leur a valut une signature un an plus tard au label Roadrunner Records, tant convoité. Alive Or Just Breathing voit le jour en 2002, dans la continuité du premier album, agressif, réfléchie et efficace mais avec un meilleur travail sonore, Roadrunner oblige. La notoriété acquise grâce à leur tournée international accompagnant leur second opus, Killswitch Engage bosse déjà sur le successeur de Alive Or Just Breathing et nous livre en 2004, après un petit remaniement de la formation (Howard Jones prenant place derrière le micro), le très bon The End Of Hearthache. Disarm The Descent ( 2013 )On aurait pu voir Disarm The Descent comme un tournant dans la carrière de Killswitch Engage. En effet, Jesse Leach qui avait participé au deux premiers albums du combo, reprend le micro laissé vacant par Howard Jones parti pour une perte de motivation pour les tournées également lié à ses problèmes médicaux. La réapparition de Jesse laissant donc entrevoir un retour aux sources avec un Metalcore tenace et costaud. Note : la version collector digipack de Disarm The Descent comprend deux titres live (avec Jesse au chant qui se débrouille plutôt bien) dont le classique My Curse, ainsi qu'un making of noir et blanc de très bonne qualité visuelle, mais hélas exclusivement en anglais. A réserver aux fans (anglophones) donc. Killswitch Engage ( 2009 )Killswitch Engage, c'est Alive Or Just Breathing. L'album quasi culte du groupe avant ce que certains qualifieront la déchéance. En cette douce époque, le Metalcore montrait le bout de son nez dans les têtes de rayons, le néo n'était pas encore tout à fait à l'agonie. Mais en 2009, Killswitch Engage ne baisse toujours pas les bras, un éponyme entre les mains et prêt à bondir à nouveau sur le devant de la scène. L'un des premiers constats est que les américains n'accumulent pas (trop) les clichés comme sur The End Of Hearthache. Néanmoins, il faut reconnaitre qu'ils furent figure de proue du mouvement Metalcore, même sil aujourd'hui d'autres ont pris la relève, ce qui peut expliquer que Killswitch Engage ne joue pas sur les clichés, mais a bien participé à leur création. Malgré cela, certaines chansons souffrent de défauts bien palpables : The Return et un riff piqué à Gojira, un début de Take Me Away qui n’est pas sans rappeler Metallica, une hargne surproduite sur I Would Do Anything ou encore un chant peu stable sur Lost. Cet album n'est pas mauvais, s'en sort plutôt bien face à As Daylight Dies ou The End Of Hearthache, mais il faut clairement avouer qu'on est loin du summum du groupe. Le disque propose de bons moments, pas tous inoubliables, et pas de grosses déceptions pour faire rougir. Killswitch Engage s'écoute, même si Howard Jones et ses acolytes peinent encore à reprendre du poil de la bête. A écouter : Reckoning - Starting Over - This Is GoodbyeAs Daylight Dies ( 2006 )Les Bostoniens de Killswitch Engage sont considérés, avec Chimaira, Shadow Falls, Lamb Of God, Unearth et God Forbid, comme les créateurs du Metalcore et il nous livrent, avec As Daylight Dies, leur quatrième opus. Le Metalcore tel que le conçoivent les membres de Killswitch Engage est tout entier contenu dans ce nouvel album. Leur style est construit de riffs dévastateurs, de rythmes offensifs, de breaks hardcore et d’alternance vocale entre grognements scandés et lignes mélodiques enflammées, mêlant habilement brutalité et plages harmonieuses. KsE maîtrise mieux que personne cette formule qui se veut la fusion du Hardcore à l’américaine avec le Metal mélodique, voir le Death. As Daylight Dies commence par des morceaux aux tempo très mesurés (« This Is Absolution »), Howard Jones, le frontman, montrant de belles capacités mélodiques et une maîtrise vocale qui force le respect, son chant alternant avec brio hurlements ravageurs et mélancolie (« As Daylight Dies ») ou envolées mélodiques grandiloquentes (« The Arms Of Sorrow »). Les choses sérieuses démarrent ensuite avec des morceaux aux riffs Metal aux petits oignons (le terrible « My Curse », aux accents groovy), ou aux solos heavy ultra maîtrisés (« Break The Silence »). La section rythmique n’est pas en reste et sait ce faire très speed (« Unbroken ») ou lourde (« Desperate Time »). Les morceaux les plus emblématiques du style du groupe sont certainement « For You », « Still Beats Your Name » et « Reject Yourself », parfais compromis entre agressivité, riffs qui tuent et gros refrains mélodiques chantés en voix claire. Et c’est ce contraste ainsi suscité qui donne toute cette puissance à leurs morceaux. L’atmosphère et les paroles de l’album sont plutôt sombres et désabusés mais restent toujours très positives, les textes s‘attachent aux problèmes de société actuels, plus exactement les problèmes amoureux sur cet album (en fait la plupart de ces chansons parlent d‘amour au sens large). Ça peut paraître tarte dit comme ça, mais ça passe plutôt bien… Bien sûr ce skeud n’apporte pas grand-chose de nouveau au Metalcore mélodique et puissant que le groupe sait si bien faire. Et j’en attendais personnellement un peu plus. Mais Killswitch Engage reste tout de même dans les hauteurs, si ce n‘est au top, du genre. A écouter : My Curse, Break The Silence, For You, Still Beats Your NameThe End Of Hearthache ( 2004 )Signé depuis 2 ans seulement chez Roadrunner, Killswitch Engage fait parti de ces groupes qui ont été signés à la suite d'un revirement de Roadrunner (on pense notamment à 36 Crazyfists) destiné à élargir leur gamme jugée trop "néo" vers des sonorités plus hardcore. Après un Alive or breathing parfaitement maîtrisé et donnant l'image d'un groupe expérimenté et mature, le quintet, doté d'un nouveau chanteur (Howard Jones) et batteur (Justin Foley), nous livre un album bien plus agressif et mélodique à la fois flirtant avec des sonorités hardcore, parfois même death, tout ceci parfaitement cadencé et rôdé ! Cette cohérence apparente ne serait rien sans la performance vocale d'Howard Jones qui vient compléter ce tableau d'éclecticisme musicale avec une aisance déconcertante. Notons tout de même la présence de refrains qui apparaît plus néo qu'auparavant, rendant le tout bien plus accessible. Et c'est certainement la le principal défaut : l’impression en est que le groupe se veut plus séduisant et tout cela se ressent à l’écoute de l’opus en question : s’appuyant sur une apparente complexité des compos par un mélange des styles, le tout se veut, excepté quelques morceaux (notamment Breath life, When darkness fall, World ablaze, The end of hearthache) très schématique dans la réalisation, certainement pour rendre la mélodie plus accrocheuse, et ça marche ! |
Killswitch Engage
Style : Metalcore Tags : Metalcore Origine : USA Site Officiel : killswitchengage.com Facebook : Amateurs : 420 amateurs Facebook : |