logo Keishah

Biographie

Keishah

Comme il est de coutume d'en voir dans le milieu musical, Keishah est le résultat de la fusion de membres d'anciens groupes tels que Clown, Missing, Jawaclan. Formé en juin 2001 et originaire de Draguignan, Keishah réunit donc les sept compagnons qui ne chôment pas et s'investissent dès leurs débuts dans le milieu scénique. En effet, dès octobre 2001, ils tournent déjà aux cotés des groupes sudistes tels que Viridiana, Eths, Zombie Eaters, Psykup, Fis(ch)er, Babylon Pression, Roméo is Bleeding et remportent un tremplin Rock à Nice. Ce début de notoriété leur permet de s'offrir les faveurs de Pleymo, Watcha, Mass Hysteria, Tripod et Seven Hate dont ils assureront les premières parties. C'est donc de façon assez logique qu'ils enregistrent en été 2002 leur premier maxi 4 titres Trip sorti depuis le 20 novembre 2002. 2003 sera donc sans doute le tournant révélateur pour Keishah

Chronique

13.5 / 20
1 commentaire (16/20).

Trip ( 2002 )

Avec leur premier maxi Trip , Keishah arrivent en force et ne vont pas tarder à se faire remarquer de tous. En effet, c'est un groupe certainement très prometteur que nos oreilles décèlent dès les premières écoutes de cette belle production.
L'histoire commence avec L'impasse (également présente sur la compile Sudcore) et une intro aux influences assez indus et orientale qui dévoile très vite des grattes et un bon gros son annonciateurs de bonnes surprises. Mais la place est rapidement laissée à un double chant (en français, s'il vous plait !) efficace et entrecoupé d'atmosphères électroniques à la Crossbreed (pour les connaisseurs…) qui font monter la pression jusqu'à une vieille furia où tout le monde s'en donne à cœur joie dans un style beaucoup plus hardcore… Trip arrive en puissance derrière un interlude toujours à consonance électronique. Nos oreilles fines décèlent alors très vite le savant contraste au chant entre G-rom et Fatt qui oscillent entre un chant rageur et un autre beaucoup plus posé et calme : le tout forme une fusion cohérente et semée au milieu de passages mélodiques. Le prix à payer sera sans doute un petit coup de cœur avec une intro lourde, rageuse et puissante, immédiatement contrastée par un chant et une ambiance plus calmes… pour finalement se solder par un panache furibond et enragé. LSD Traces clôture le tout avec toujours la même recette hypnotisante d'efficacité : une intro décalée avec sa part d'électro qui déroute quelque peu nos sens auditifs, mais qui, finalement, donne une touche d'originalité nécessaire à la production. Place ensuite à des passages énervés et entrecoupés de passages atmosphériques. L'outro, inévitablement électro, boucle la boucle tout en douceur… c'est déjà fini, et l'on n'a pas vu passer les quatre titres.
Finalement, la force de Keishah réside sans doute dans son alternance fine, intelligence et efficace de sons très éclectiques : indus, électro, métal, néo, voire même hardcore… personne n'est oublié et tout le monde devrait y trouver son compte… à condition d'être ouvert à tout courant !

A écouter : Pris
Keishah

Style : Neo metal
Tags :
Origine : France
Site Officiel : keishah.free.fr
Amateurs : 17 amateurs Facebook :