logo Jet Market

Biographie

Jet Market

Jet Market se forme en 1998 à Rome autour d'un amour de lycée commun pour NOFX. L'année suivante, et après des changements de line-up, ils enregistrent leurs premières demo dans un style ska punk.
En 2001, après quelques shows locaux, ils se tournent vers un style punk rock / skatecore influencé par les scènes californienne et suédoise. Une démo, 7 Songs, est rapidement réalisée; ses 600 exemplaires seront distribués gratuitement sur les concerts du groupe et à des festivals.
L'année suivante, le quatuor autoproduit son premier album, Everyday Casualties qui leur ouvre quelques portes en Italie. S'ensuit donc un premier contrat avec Indelirium Records (Italie) et Poor Boy Records (Japon) pour le EP Freedom Slaves. Le disque marque un tournant plus agressif dans la musique du combo. Ils ne sortent toujours pas de leur pays mais tournent en Italie entre les semestres à l'université.
Ce sera chose faite après la sortie davantage politisée de The Reverse of the Medal (2006) qui les verra jouer au Japon en 2007 grâce au deal avec Fast Circle Records, ainsi qu'en Grèce et dans le reste de l'Europe avec leurs compatriotes To Kill.
Rebelote en 2008 avec un road trip qui les emmènera de Moscou à Londres au côté de Bedtime For Charlie. Dans la foulée, pendant l'été ils composent et enregistrent Perdition qu'ils défendront en Europe et au Japon, encore avec leurs compatriotes Bedtime For Charlie.

On les retrouve en 2010 avec un EP autoproduit de 6 chansons pour 6 minutes ayant pour thème l'extinction de l'humanité et la fin du monde. The Sky Will Cry Fire n'est tiré qu'à 100 exemplaires. Ils s'associent ensuite avec Burning Fiction et Part Time Killer (ex-Flippin Beans) pour la sortie d'un 3-way split au mois de Décembre 2010 (Pee Records, Australie).
Il est alors temps pour les Italiens de se remettre à l'écriture d'un opus complet trois ans après PerditionSparks Against Darkness sera enregistré à l'été 2011 et verra notamment un featuring de Steve Rawles (Belvedere, This Is A Standoff). Il parait à la mi-Octobre. Pour cet opus, Jet Market a rallié le soutien d'une bonne demi douzaine de labels à travers le monde, dont Kickass Records, Bad Mood Records et No Reason Records en Europe. A la même période, ils partent le défendre en Australie puis au Japon. 

Alex: chant, batterie
Rob: guitare, chant
Giacomo: basse, chant
Agostino: guitare

Chronique

Sparks Against Darkness ( 2011 )

La voila l'étape attendue par les Romains depuis '98. Quand on sort son disque référence, on le sent. Dorénavant, les productions de Jet Market seront jaugées en fonction de leur maître étalon, Sparks Against Darkness.
Sur un son à la hauteur de ses progrès, le combo est parvenu à rassembler ses influences skatecore, punk rock et punk hardcore mélo sous un étendard confédéré. Plus intéressant encore, il s'accorde la distinction de (re)placer le travail vocalique au centre d'un style généralement obnubilé par la technique instrumentale. Chants dédoublés, secondes voix variées, gang vocals, choeurs travaillés... La composition chaleureuse de SAD fait la part belle aux "cordes naturelles", et leur donne même carte blanche sur deux titres: "You Can Always Make My Day" (sans basse, avec batterie et guitare électrique minimalistes), puis "Hate is Baggage" (sans guitare, basse + batterie seulement). Ou comment incruster ingénieusement des pauses plus intimes dans un album de punk rock, sans avoir recours à la balade stricto sensu. Bien vu.

Et les étalons de contrepeser le côté parfois tendre du chant clair par des parties punk hardcore mélo viriles ("The Missing Link" -leur "Elementally Regarded"-, "My Deep Black Night", "As Tides Chance"...), ou de changer les vitesses dès que la répétition guette. Les puristes argueront néanmoins qu'ils ne sont jamais aussi percutants que sur les obus skatecore ("Sparks Against Darkness" et son featuring avec Steve Rawles, "Wayfarers" qu'un groupe comme Straighten Things Out a toujours cherché à pondre sans y parvenir avec une telle efficacité, ou encore le tendu "As Tides Chance").

Performant, mieux vaut-il l'être quand on fait court; car en l'amputant de son titre final repris du split et arrangé, on ramène l'opus à une douzaine de titres pour 25 petites minutes seulement, avec une paire de titres 'mouais' ("15 Hundred Miles for a 15 People Show" par exemple). Un peu succinct, même pour un album bigarré et réussi.

A écouter : "Wayfarers", "Sparks Against Darkness", "As Tides Chance"