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Biographie

Heavenly

C’est en 1994 qu’a lieu la première rencontre des deux membres fondateurs de Heavenly : Ben Sotto (actuel chanteur / compositeur du groupe) et Max Pilo (premier batteur du groupe).
La première démo ne sort qu’en 1998. 3 titres suffisamment puissants pour impressionner la maison de production Noise Record, qui décide de diffuser cette démo sur leur site Internet pour la compétition "Be your own label boss". La réaction du public est immédiate et Heavenly sort grand vainqueur du concours. Noise Record offre donc son premier contrat au groupe en 1999 qui s’atèle immédiatement à la tache et en mai 2000 sort le premier album qui reprend le titre de la démo : Coming from the sky. Invités du combo sur cet album, Kai Hansen (Gamma Ray) et Piet Sielk (Iron Savior) posent leurs voix sur un titre ("Time Machine"), Piet Sielk est d'ailleurs aux manettes de production de l'album.
Le style du groupe est (et reste) du pur Heavy/Speed type Gamma Ray ou Helloween.
En 2000/2001, Heavenly ouvre les concerts pour Symphony X et Stratovarius.
En septembre 2001 sort le second album du groupe : Sign Of The Winner. Coproduit par Tommy Hansen (Helloween, Pretty Maids). Heavenly fait la première partie de la tournée du groupe Edguy pendant 6 semaines et joue au Wacken Open Air en août 2002.
Le troisième album : Dust To Dust, co-produit par Sacha Paeth (Angra, Rhapsody) se prépare durant toute l'année 2003 et sort en janvier 2004.
Mais 2004 est une année noire qui voit le départ du guitariste, du bassiste et du batteur.
Heavenly mettra plus de 2 ans à s'en remettre et à former un nouveau line-up ainsi qu'à entrer dans le giron de la maison de prod XIII Bis Record.
En septembre 2006 sort enfin le nouvel album : Virus. Coproduit par Philip Colodetti (Rhapsody Of Fire) au style qui oscille entre Power Metal, Heavy mélodique et Speed épique et symphonique. A noter également la participation d’invités de choix : le claviériste Kevin Codfert (Adagio), le chanteur Tony Kakko (Sonata Artica) et la chanteuse Tanja (Lullacry)
En 2007, Heavenly est choisi par le groupe Scorpion pour jouer en première partie sur leur tournée française.

Chronique

14 / 20
3 commentaires (14.67/20).
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Virus ( 2006 )

On peut dire que Heavenly s’en sort bien. Le groupe (Français ! Il faut quand même le souligner) est un véritable rescapé qui aurait pu sombrer en 2004, la faute à un bouleversement de line-up inopiné (le guitariste, le bassiste et le batteur ayant décidé de se faire la malle à l’issue du concert de présentation du précédent album). Ce genre d’événement peut entraîner la mort pure et simple d’un groupe ou, au contraire, un sursaut d’énergie salvateur. C’est cette seconde option que semble vouloir adopter Heavenly.

Avec Virus, ce quatrième album, le combo reste fidèle à ses influences qui vont de Gamma Ray à Helloween, tout en étant plus Heavy et agressifs qu’ils ne l’ont jamais été. Les solos de guitares sont diablement entraînants, les refrains sont percutants et le groupe multiplie les parties instrumentales à rallonge.

La production de ce nouvelle album, effectuée en collaboration avec l’ingénieur du son Philip Codoletti (Rhapsody Of Fire, Edguy, Kamelot, Shaaman) est tout simplement excellente. Les guitares ont un son direct et massif qui les met considérablement en valeur. Les refrains sont accrocheurs et souvent soutenus par des chœurs imposants qui communiquent un véritable souffle épique à l’ensemble.

A noter également la participation d’invités de choix : le claviériste Kevin Codfert (Adagio), le chanteur Tony Kakko (Sonata Artica) et la chanteuse Tanja (Lullacry), dont les vocalises s’harmonisent parfaitement avec le chant haut perché de Ben Sotto dans une étonnante reprise du tube disco « When The Night Begins To Fall ».

Outre cette reprise, Heavenly dispense des morceaux plutôt variés. Des morceaux speed ultrarapides (« The Power & The Fury »), des morceaux dans la droite lignée de Gamma Ray, aux chœurs et arrangements poussés (« Virus », « Liberty »), des morceaux très mélodiques aux faux airs de Angra (« Spill Blood On Fire »), ou aux accents néo classiques (« Bravery In The Field »). La voix toujours très haut perchée de Ben Sotto se fait plus agressive sur certains morceau ou au contraire très douce et inhabituelle par moments (« Wasted Time », « The Prince Of The World »)

Au final, Virus est un bon album qui a su se dénicher tous les attributs techniques nécessaires pour réussir, et qui creuse son petit bonhomme de chemin entre Power Metal, Heavy mélodique et Speed épique et symphonique. Bien sûr il n’y a pas de progrès étourdissants ou d’éléments novateurs dans la composition, mais Heavenly avance sur le bon chemin et aligne des titres efficaces, ce qui est déjà formidable.

A écouter : Spill Blood On Fire, Virus, Wasted Time, Liberty, The Dark Memory