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Biographie

Glasseater

Glasseater est un groupe ricain qui nous vient de la partie Est du pays de l'Oncle Sam. Le groupe est formé en '98 principalement autour de JC (guitare) et Julio (batterie) qui réunissent 2 potes: Ariel (2nd guitariste) et Anthony (basse) + un chanteur: Jason qui officie à l'époque dans le groupe Set Apart. Après 2 tournées sur la côte Est américaine, le label Ides Of March Records les remarque et sort leur premier disque Miles ahead of where we left off (1999) (réédité par Dead Droid Records en '02). Après 2 autres tournées, changement de niveau: c'est Eulogy Recordings, grand label du hardcore/emocore qui les remarque et les signe pour sortir leur nouvel album: 7 years bad luck. Les tournées s'enchaînent très vite et le groupe acquiert une certaine notoriété notamment grâce à ses prestations live qui sont, paraît il, d'une intensité et d'une qualité incroyables. C'est ainsi que Glasseater tourne avec une floppée de groupes prestigieux et tous aussi bons les uns que les autres après moins de 2 ans de carrière! (et signe par la même occasion chez Fearless Records début 2001 qui réédite le dernier cd et qui sort un disque éponyme du combo). Début '03, encore un déménagement de label, les mexicanos signent sur Victory Records et livrent Everything is Beautiful When You Don't Look Down en août de la même année, un album qui voit le groupe se tourner vers un style moins intense et plus travaillé...

Chronique

14.5 / 20
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7 Years Bad Luck ( 2000 )

Glasseater mélange hardcore, emo et punk rock pour livrer un cocktail explosif qui injecte du sang neuf dans la scène emocore en pleine expansion. Jason alterne les cris énergiques typés hardcore et la voie punk rock, aidé dans sa tâche par les chœurs de Julio et d'Ariel.

En ce qui concerne la musique, c'est la même...tantôt purs riffs hardcore bien lourds, tantôt mélodies légères. Les jets des deux guitares partent dans tous les sens et la rythmique est solide, fusionnant les 2 styles qui se complètent parfaitement et auxquels s'ajoute même une pointe de metal.
On sent tout de suite une grande énergie et beaucoup d'émotion qui se dégage du groupe. Et une fois de plus la raison de cette recette se trouve dans les lyrics: des paroles qui traitent quasi constamment de relations, de ruptures... comme c'est le cas avec la plupart des groupes de ce genre.

Allez, on leur reprochera quand même un petit manque de maturité, la faute à des imperfections artistiques (la voix pas toujours juste, le son un peu brouillon) et également une ressemblance avec feu-Grade (chant, riffs). Gageons donc que dans le futur, le groupe s'épanouira encore davantage et qu'on entendra de plus en plus souvent parler de Glasseater (et en bien).

A écouter : Second door to the right; The last song I write about you; Betting on a loser; Words to make up