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Biographie

Further Seems Forever

Les 5 (désormais 6) membres de Further Seems Forever viennent de Floride. Le groupe est le fruit d'une réunion de membres de 2 groupes de hardcore + 1 groupe d'emo pop punk: Shai Hulud, Strongarm et the Vacant Andy's. Le premier album Moon is Down met en scène au chant Chris Carrabba (qui partira plus tard pour s'occuper de Dashboard Confessional à plein temps). Jason Gleason lui succèdera sur le deuxième opus... How to Start a Fire (février '03) fait passer à Jason et au groupe son "baptême du feu" avec succès vu l'engouement populaire pour l'album! Un an plus tard, alors que le groupe est en plein enregistrement du successeur de How To Start..., Jason annonce qu'il quitte la troupe, plaçant ses camarades dans une facheuse posture. Quelques semaines après seulement, son remplaçant est annoncé en la personne de Jon Bunch, ex vocaliste de Sense Field; c'est donc lui qui enregistre les parties vocales du 3ème opus du groupe qui aura donc eu 3 chanteurs en 3 albums.

Chronique

17 / 20
1 commentaire (17/20).

The Moon Is Down ( 2001 )

Chris Carrabba, ou l'homme emo; l'homme émeut aussi bien à la composition qu'à sa mise en oeuvre.
D'une grande richesse musicale et émotionnelle, les morceaux de ce Moon Is Down vont de la ballade emo larmoyante ("Snowbirds and townies", "Just until sundown") à des relents qui relèvent plus de l'emo punk ("Pictures of shorelines").

Construction solide et variété artistique à tous les étages (10 au total), avec en pinacle l'aisance déconcertante de ce à qui l'inspiration vient naturellement. Les mélodies claires se meuvent en sons chauds d'une batterie bouillonante le temps d'une montée puissante qui laisse la gueule ouverte au ciel.

Discrets, un violon ou un piano ci et là participent à l'instauration d'une ambiance fragilement débridée, le tout enrobé par la voix de Carrabba alors encore épris des sérénades de Matthew Pryor. Les deux ont cette ferveur émotionnelle, honnête et touchante.
S'aguerrissant déjà aux voix superposées, le futur-Dashboard se laisse aller à son côté sombre sur un "New Desert Life" qui clôt majuestueusement l'opus et tourne quelque part une page de l'histoire de l'emo punk.

Car rares seront les disques qui proposeront plus tard un tel cocktail énergetique/émotionnel, mêlant introspection rétrospective et volonté d'aller de l'avant, de fuir pour oublier.

A écouter : New year's project ; A new desert life ; Monachetti ; Pictures of shorelines