Titre : Devlab Année : 2004
Nombre de titres : 15
Collection : 1 membre possède cet album.

Moyenne lecteurs : 15.25/20 (2 avis dont 2 avec commentaire)


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Commentaires

mich 16.5 / 20 Le 05/01/2011 à 18H17

"Fuyez pauvres fous!" Parce que Devlab c'est l'ovni musical du père Townsend. 15 titres d'ambiance où l'on ère dans des couloirs froids, des plaines désertiques torturées par le silence et puis, au loin, on entend un beat furtif qui vous stimule. Devlab va vous poursuivre.

Metal Duc 14 / 20 Le 12/09/2009 à 17H09

En appuyant sur play on se demande ce que ce Devlab, ou le laboratoire de devin, nous réserve. On pourrait résumer ce magma sonore à expérimentation ambient-indus bien personnelle, et si d’expérimentation il est bien question, en tout cas rien de metal dans tout cela !
Dès le morceau d’introduction, on plonge dans l’entre du déjanté Devin, sorte de Quasimodo épileptique, isolé dans son laboratoire musical, musicien monstrueux en proie à ses délires sonores.
Puis on change de dimension, on s’éloigne peu à peu vers d’autres rivages. Et le voyage commence, hors de l’espace temps.
Le début du disque est plutôt chaotique, orienté ambient -indus , les morceaux mêlant voix digitalisées, samplées, , alarme de complexe industriel, ambiance de déflagration nucléaire (track 3,4,5).
Tout cela évolue peu à peu dans un imbroglio sonore, parfois musical, où la présence de notre créateur fou est omniprésence. Mis à part au début de la piste 6,Townsend, pourtant excellent chanteur, se contente de parler, soupirer, murmurer et ce à peu près sur tout les titres. Sa voix est parfois modifiée, digitalisée à la Matrix, transformé à la Ziltoïd, d’autre fois on a simplement droit à quelques délires vocaux ou autres beuglements d’attardé mental !
Portée dans cet univers singulier,l’oreille égarée traverse des lieux où la vie n’est plus, où seuls quelques fragment d’humanité, comme ces enregistrements de news radio, chants ecclésiastiques, voix d’enfant transparaissent furtivement, noyés dans la confusion sonore.
Puis le trip évolue vers une rythmique trance en track 8, avec cordes indienne, marquée par l’intervention très à propos d’une sorte de… troll aigris : ce type est barge !
Après un passage trip-house à la Café Del Mar, la fin du voyage approche, c’est le retour sur terre (track14) passage guerriers, coups de canons, cris, talk de devin, soupirs , murmures, puis sonnerie du réveil : on était en plein rêve !