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Biographie

Caedes

Groupe aux influences grunge-punk-métal, Caedes est né en 1994, dans la cour de récré d’un collège marseillais où Raph, Ju, Yves, Jeeze et Ben se sont trouvés. Dès 1996, les cinq potes commencent les concerts, jusqu’en 1997 où Raph, le chanteur décide d’aller voir ailleurs si j’y suis. C’est alors Ju qui le remplaçe au chant, permettant au groupe d’accéder à la demi-finale du tremplin Class Rock en mai 1997. Les années du collège sont cependant bien loin. Depuis, Caedes s’est lancé dans un style plus agressif, empruntant des riffs à RATM, Public Ennemy, Faith no more, Tool, Korn, Snot ou encore Machine Head. Dès 1999, Caedes sort le maxi Chômage mental et s’étoffe d’un autre guitariste, Jean-Mi tout droit sorti du groupe Shockwave (Coriace). Ce premier maxi leur permet d’accéder plus facilement à la scène en compagnie de formations telles que Eths, Ed Mudshi, Flavor ou Humbugs. Enfin, ils sortent Un mal pour un bien fin 2002. Bonne chance à eux.

Chronique

13 / 20
1 commentaire (15/20).

Un Mal Pour Un Bien ( 2002 )

Avec La seule solution, Caedes nous invite à plonger dans un univers particulier : agrémenté de dynamisme et d’énergie, le tout donne envie de sauter au plafond au rythme de la gratte et du chant déchaîné de Ju, flirtant aux limites du hardcore. La première surprise de Un Mal pour un bien réside en effet dans l’enchaînement rapide et agile d’un titre à l’autre ; l’esquisse du skeud semble avoir été tiré d’un seul trait, parsemé de différentes courbes sinueuses.
Car Caedes c’est avant tout un chant et une batterie omniprésentes, mais aussi et surtout un jeu de riffs imposant qui coupe le souffle à la trop discrète basse. D’ailleurs ces riffs en deviennent étouffants à force et heureusement que Caedes s’offre quelques passages plus tranquilles tels Goldorak qui nous confine dans un berceau de tranquillité, juste avant de se prendre une déferlante de brutalité en pleine face sur Le fléau. Niveau chant, Ju nous offre du français, hurlant, doucement parlé ou tout simplement chanté, selon l’humeur ou le rythme. Ce panel de cadences et de tons permet de contrebalancer le chant, et donne un souffle à l’ensemble général, comme sur Down with chickens. De fait, Un mal pour un bien est globalement efficace, la répartition entre passages violents et d’autres, plus calmes, semble judicieuse et sonne bien à l’oreille.
Cependant, ce skeud manque peut être d’un peu plus d’aération. En effet, le tout est un peu trop étouffant, un peu trop riche, et gagnerait à sauter des lignes et mettre quelques points de suspension de part et d’autre. De ce fait, ce « trop plein » donne à Un mal pour un bien un coté redondant, les titres ne se distinguent pas assez les uns des autres. Un autre regret : alors que Renais nous offre une intro travaillée et percutante, Down with chickens se termine en cul de sac, de façon un peu maladroite.
Bref quelques petits détails qui demandent à être revus, corrigés et qui enlèvent un peu de prestige à Un mal pour un Bien, qui reste néanmoins une bonne production à écouter si vous en avez l’occasion.

A écouter : La seule solution, Mad in violence, Le fl