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Biographie
Black Bomb A, est un groupe qui a pour particularité d'avoir toujours eu deux chanteurs attitrés depuis ses débuts en 1995: Djag et Poun. Le groupe sort ses tripes sur une première prestation en 1999: Straight in the Vein. Un premier album furieux, Human Bomb, voit le jour en 2001. Il est souvent considéré comme le plus efficace du groupe. Déjà secoué par quelques changements de lineup dans ce laps de temps, le groupe va connaitre une évolution majeure avec le départ de Djag qui sera remplacé par Arno, le hurleur de No Flag, à l'occasion d'un second album intitulé Speech Of Freedom. Toujours très remonté et virulent, le groupe y abandonne quelque peu ses penchants Hardcore et Punk pour servir un disque très écrasant comprenant quelques hymnes qui rejoindront les titres du précédent album sur la liste de leurs morceaux les plus eficaces en live. Suivront un DVD/album live ainsi qu'un troisième album plutôt décevant avant que les parisiens ne séparent d'Arno pour mieux enregistrer en 2008 le retour de Djag, aperçu entre temps chez Sarkazein et sur son projet solo Le Noyau Dur. Le groupe se remet alors au travail et le quatrième album studio de BBA, From Chaos, parait donc au premier trimestre 2009 Enemies Of The State ( 2012 )Black Bomb A ça a toujours été deux chanteurs, ce n'est une surprise pour personne. Sauf que Djag s'est encore barré et qu'il a fallu trouver un remplaçant pour donner une suite au plutôt bon From Chaos. C'est désormais chose faite grâce à l'irlandais Shaun Davidson au micro, mais également du petit dernier, Jacou (Ultra Vomit), qui vient slapper sa basse suite au départ d'Etienne. Encore des changement de line-up chez Black Bomb A donc, reste à voir si le nouvel album, Enemies Of The State, tient la route. From Chaos ( 2009 )2009: Black Bomb A revient à la charge. Vu le pétard mouillé One Sound Bite To React, cela aurait pu n’avoir que peu d’intérêt. C’était sans compter sur Djag qui, après nous avoir agréablement surpris à deux reprises avec Le Noyau Dur, revient vers le groupe de ses débuts en remplacement du très guttural (mais monotone) Arno. Les productions les plus intéressantes et furax du groupe - dont le lineup a beaucoup changé au fil des années - étant celles où le duo Djag/Poun sévissait, ce petit détail ne pouvait tout à fait laisser de marbre les nostalgiques de cette période. Alors, retour à la source réussi, évolution, ou nouveau faux pas? La première écoute donne très vite des éléments de réponse : From Chaos est un peu des deux premiers et, heureusement, tout sauf une grosse bouse. Ouf. On peut passer à l’étape suivante pour pleinement se plonger dans ce petit dernier qui semble intéressant… mais pas forcément exempt de tout reproche. Et oui, une seule écoute aura aussi permis de se rendre compte que quelques points noirs sont bien présents. Après tout, un grand blessé ne revient pas à sa vie de tous les jours sans une période de convalescence. Dans l’absolu Black Bomb A n’invente pas grand-chose sur cet album mais a le mérite de se sortir les doigts du cul et d’avoir travaillé son affaire. Pas ou peu d’hymnes à l’ancienne, il est vrai, mais le groupe n’est plus le même. Il a grandi (non sans mal) ainsi que le public de ses débuts et le propos est autre. Les détracteurs de toujours ont d’ores et déjà là une cible de choix et les amateurs déçus de ces dernières années pourraient bien voir dans cet album correct un motif d’espoir. Ce disque à l’écoute aisée sait faire plaisir malgré ses défauts et même s’il rappelle surtout beaucoup de souvenirs liés aux premières productions, il mériterait bien une écoute ou deux pour quiconque ayant commencé minot à se faire vibrer les cages à miel sur un Police stopped da way. A écouter : Tales form the old school, Digging my grave, EmergencySpeech Of Freedom ( 2004 )Il m’aura fallut du temps pour avoir un avis sur cet album. La voix de Djag était pour moi trop spéciale pour être remplacée, son départ et l’arrivée de Arno (opérant aussi dans No Flag) m’avait donc rendu septique. Le premier riff de Speech Of Freedom me fait extrêmement peur, Black Bomb A aurait-il succombé au syndrome Tripod ? Une guitare très néo avec un riff des plus simples commence en effet cet album d’une manière fort peu appétissante, d’ailleurs Double est certainement le plus mauvais morceau de cet album, dommage de l’avoir mis en premier. Les refrains de Poun ne semble pas bien intercalés avec le reste, ils sonnent beaucoup trop néo et jure avec le reste du morceau rentre dedans comme sait si bien le faire BBA. Mes inquiétudes concernant le chant de Arno sont vite écartées, certes ce n’est pas la même mais ce n’est pas ce qu’on lui demandais mais la puissance est là et le flow également ; on reprochera néanmoins un ton un peu lassant sur toute la durée de l’album. Dommage sans cela cet album était assurément une véritable bombe (et oui il fallait bien la faire) ; dans tous les cas il reste un bon album qui devrait dévoiler toute sa fugue en live. A écouter : Mary, Burn, Fine TalkersHuman Bomb ( 2001 )Après un premier 5 titres qui nous à soufflé revoilà les énervés du Sriracha qui reviennent nous atomiser, toujours produits par Stéphane Burriez qui participe même ici à un des titres. Petite intro de 1:30 et le blast nucléaire nous renverse. BBA commence cash, les 2 hurleurs toujours là pour nous en foutre plein la gueule avec leur hardcore-métal décapant. Beaucoup plus produit que le précédent effort (par exemple: Make your choice) certainement grâce à des moyens un peu plus importants. Law's Phobia du 1er CD nous avait montré BBA capable de mélanger violence et mélodie et cela se confirme sur plusieurs titres ici (Human Circus et la piste cachée carrément mélodique), mais pas d'inquiétude BBA ne fait pas de la pop. Ceux qui aiment le death, le métal violent ou le hardcore seront ravis grâce à ses 11 pistes très speed. BBA évolue dans sa musique mais ses textes restent dans le même domaine que Straight in the vein; en gros anti-flic, appelle au chaos et tout plein de bonnes chose pas politiquement correctes du tout, et c'est tant mieux... La venue d'un nouveau guitariste et un changement de bassiste change le BBA que l'on avait entendu mais ne le dénature pas et le fait évoluer vers des sons plus accessibles tout en restant très hardcore. Même si le chant reste en anglais BBA montre que même en France on peux jouer dans l'extrême, et jouer bien. Human Bomb est l'album pour ceux en manque de violence sonore et de bon son. A écouter : Human circus - Project - Make your choice - ... |
Black Bomb A
Style : Metal Hardcore Tags : Hardcore - Metal - Punk Origine : France Site Officiel : blackbomba.com/v03 Myspace : Amateurs : 613 amateurs Facebook : |