logo A Common Ground

Biographie

A Common Ground

Formé sur les cendres du groupe Ambitious Rascals, en novembre '01 en Allemagne, A Common Ground prend Chuong comme nouveau chanteur et continue son aventure musicale. Le combo influencé par des groupes de punk rock mélodique aussi bien que de punk/hardcore est tout naturellement intégré au catalogue de l'excellent label allemand RP-Punk Rock (normal vu qu'il a été formé par des membres du groupe; c'est aussi l'ex label des français de Buddyweed (RIP)) qui en fait sa figure de proue! En avril '02 ils sortent leur premier album Seeing clearly for one moment qui se vend à plusieurs centaines d'exemplaires Outre-Rhin. Il leur permet de faire pas mal de concerts dans leur pays et d'entamer une tournée européenne au moment où leur second opus Waiting For A Change To Come est distribué.Ils se sépareront peu de temps après.

15.5 / 20
0 commentaire

Waiting For A Change To Come ( 2003 )

A l'écoute de ce second opus, il est indéniable que les influences d'A Common Ground se sont étendues et diversifiées depuis SCFOM.
La galette part sur un "In These Days" présentant la puissance du punk/hardcore mélodique (voix criée - très aiguë d'ailleurs… ça gênera peut être certains - rythmique solide, son plutôt agressif) et la fraîcheur ainsi que les mélodies du punk rock mélo. Avec des titres comme "Out Of Control" ou "Nothing At All" on se retrouve ainsi à un croisement entre Strike Anywhere et Pridebowl/Strung Out.

A côté de ça il y a bien évidemment pas mal de chansons punk rock mélo plus 'traditionnelles' et moins agressives quoique généralement assez rapides ("Floating", "The Point", "Choreography", …). Plus surprenant, on a droit à une influence à tendance emo punk sur "Cannot Comprehend" ou même emocore façon Waterdown (particulièrement au niveau de la voix) et BoySetsFire sur "Waiting For A Change To Come".
Bref, tout ça indique clairement que chaque membre du groupe amène son lot d'influences qui se retrouve donc plus tard sur la galette. L'album reste néanmoins étonnamment homogène et ne donne donc pas trop l'impression d'écouter un groupe puis un autre en passant à la piste suivante.

Ce qui ressort également du CD c'est la maîtrise qu'ont les allemands de leurs instruments: tout est bien carré, les guitares rythmique et lead sont bien en phase et alternent donc entre les accords puissants et les harmonies mélodiques (et même quelques rares et courts solos); derrière les fûts Daniel insuffle une pêche indéniable grâce à un jeu varié, énergique et assez technique.
Même chose du côté de chez Chuong: au chant les progrès sont remarquables, que ce soit au niveau de la prestance (et puissance) ou des variations. A noter que la ressemblance avec la voix d'Aaron de Pridebowl est toujours de mise, mais de façon moins marquée.

Les morceaux d'ACG ne se limitent jamais à une répétition couplet/refrain et le tout est enveloppé d'une grosse production équilibrée et efficace car elle contribue à créer les différentes ambiances tour à tour agressive, enjouée, émotive ou encore légèrement plus sombre.

Pour conclure, A Common Ground démontre avec ce second album qu'ils ont mûri et qu'ils possèdent pas mal d'atouts pour plaire. Reste qu'il aurait surement été appréciable d'en entendre davantage car 10 titres et un peu plus de 29 minutes… ça fait léger.

A écouter : In These Days ; Waiting For A Change To Come ; Nothing At All
15.5 / 20
0 commentaire
logo album du moment

Seeing Clearly For One Moment ( 2002 )

A Common Ground , ou un fer de lance du punk rock mélo européen. A défaut d'inventer un style original, ils se "contentent" de jouer un punk rock mélo efficace, inspirés par les scènes européenne et californienne. 

Des mélodies travaillées, une technique maîtrisée, pour des tubes énergiques. Chuong et sa voix légèrement nasillarde à la Pridebowl ne gâche rien au reste.

41 minutes variées sur lesquelles le quintet allemand s'accorde une piste punk/hardcore à la Strike Anywhere ("Destiny"), un duo chanteur/chanteuse comme No Use For A Name les affectionne tant. Bien ficelé, l'opus ne flanche pas en route et garde ce charme européen du début des années 2000, sans rien proposer de bien novateur.  Les "When the chips are falling", "Cry of stone", "All your fault" et"Springtime" restent néanmoins diablement efficaces.

Un futur incontournable du genre à l'échelle de l'Europe, et peut être même plus...

A écouter : When the chips are falling ; Cry of stone ; ; All your fault ; Springtime